Fermer une entreprise
La liquidation d’une entreprise est un processus complexe qui se produit lorsqu’une entreprise décide de mettre fin à ses activités.
Elle implique généralement la vente de tous les actifs de l’entreprise pour payer les dettes et régler les créanciers.
La liquidation est souvent le dernier recours pour les entreprises qui sont en difficulté et qui ne peuvent pas être sauvées.
Une fois le processus de liquidation commencé, l’entreprise est dissoute et ses employés sont licenciés. Les actifs de l’entreprise sont vendus pour rembourser les créanciers et le solde est remis aux actionnaires.
La liquidation peut être une procédure longue et coûteuse, mais elle peut être la seule façon pour une entreprise en difficulté de se remettre sur pied.
liquidez votre société
comparerLorsque certaines entreprises prospèrent, d’autres font face à des difficultés financières qui peuvent entrainer leur faillite. Quand une société ne peut plus assurer son cout de fonctionnement, elle se retrouve en cessation de paiement et doit déclarer sa situation auprès du tribunal de commerce. Deux scénarios sont alors possibles : soit elle fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire, soit elle subit une procédure de liquidation judiciaire. Dans ce dernier cas, l’entreprise doit céder ses actifs mobiliers et immobiliers dans le cadre d’une vente aux enchères afin de rembourser ses dettes.
Vous souhaitez tout savoir sur les principes des ventes aux enchères de liquidation judiciaire ? Découvrez la réponse à toutes vos interrogations dans cet article.
Contexte économique défavorable, manque de clientèle, forte concurrence… Une entreprise peut faire face à de nombreuses difficultés au cours de son existence. Des complications qui peuvent conduire une société à un état de cessation des paiements. Malgré tout, il est possible de sortir de cette impasse en recourant à une procédure de redressement judiciaire. Comment réussir cette formalité ? Quelles étapes suivre lors de cette démarche ? Et à quels risques les sociétés s’exposent-elles en cas de non-respect de cette règlementation ? Lisez cet article pour tout savoir sur les étapes d’une procédure de redressement judiciaire.
Face à des difficultés financières, il peut arriver qu’une entreprise n’arrive plus à payer ses dettes. Elle doit alors déclarer un état de cessation de paiement auprès du tribunal de commerce. Si ce dernier constate une possibilité de sauver l’entreprise, il prononce l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire qui vise le maintien de l’activité économique de la société. Dans le cas contraire, le tribunal décide l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire. Une vente aux enchères des actifs de l’entreprise est alors organisée en vue de rassembler des fonds pour apurer les passifs et rembourser les créanciers. De quoi s’agit-il exactement ? Comment se déroule une vente aux enchères de liquidation judiciaire ? Éléments de réponse.
Lorsqu’une entreprise se trouve dans l’impossibilité d’honorer ses dettes, le dirigeant dispose d’un délai de 45 jours pour déclarer un état de cessation de paiements au greffe du tribunal. Dans ce cas, il peut demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Il s’agit d’une procédure collective visant à assainir la situation de l’entreprise et de lui permettre de continuer son activité économique, d’apurer le passif et de maintenir l’emploi. La société fait alors l’objet d’une observation et d’un bilan économique et social. À l’issue de cette période, le tribunal rend un jugement qui débouche sur l’une des trois possibilités suivantes : l’exécution d’un plan de redressement, la cession de l’entreprise ou sa mise en liquidation judiciaire.
Une entreprise fait souvent face à des difficultés financières, dont la plus importante est certainement la cessation de paiements. Dans ce cas, l’entreprise ne peut plus assurer le paiement de son passif avec l’actif disponible. Autrement dit, elle n’est plus en mesure de réaliser les paiements de ses dettes aux créanciers, et dans certains cas, de continuer à fonctionner. Si tel est le cas, son dirigeant est dans l’obligation de le déclarer auprès des instances compétentes. Toutefois, cela cause bien évidemment de nombreux problèmes à l’entreprise. Quelles sont les conséquences de la cessation de paiements ? Comment remédier à ce problème ? Nous faisons le point.
Avant de procéder à la clôture de votre activité, il est important de vous poser certaines questions à propos de la procédure. Il s'agit notamment du fonctionnement de la cessation d'activité, des étapes à suivre et de ses conséquences. De plus, cette procédure diffère selon le statut de votre société.
Lorsque les associés décident de fermer la société, la clôture des opérations de liquidation est la dernière démarche à réaliser pour mettre définitivement un terme à l’existence et aux activités de l’entreprise. Apprenez-en davantage sur la clôture des opérations de liquidation d’une société à travers les lignes qui suivent.
Le partage d’une société est une étape importante dans le cadre d’une liquidation. Il consiste à déterminer la part des associés dans les valeurs actives et passives obtenus à la fermeture du compte définitif de liquidation. Pour déterminer les droits de chaque associé, il faut calculer sa part pour le remboursement du capital et sa part pour le boni de liquidation si la société a réalisé un bénéfice. Du fait que plusieurs intervenants sont impliqués dans le partage d’une société, les parts de chaque associé varient donc en fonction de la procédure à suivre et de la situation de l’entreprise.
L’entrepreneur individuel souhaitant mettre fin à son activité doit en avertir l’administration. Il procède à la radiation de l’entreprise et transmet les dernières déclarations fiscales.
Quelles que soient les raisons de la fermeture, l’entreprise radiée n’a plus d’existence juridique. Elle est effacée des registres et fichiers.
La disparition d’une entreprise individuelle emporte un certain nombre de conséquences. Afin d’y voir plus clair, cette rubrique détaille pour vous les formalités à réaliser pour radier une entreprise individuelle.
La création d’une société implique la détermination de son objet social dans ses statuts. Il faut cependant la définir avec précaution puisque cet élément statutaire doit être conforme à son activité réelle. En effet, selon l’article 1844-7 du Code civil, la réalisation ou l’extinction de l’objet social d’une société entraîne sa dissolution de plein droit. Il convient dans ce cas de penser à modifier cette mention obligatoire et d’entamer les démarches qui s’imposent. Dans le cas contraire, ils sont dans l’obligation d’engager une procédure de dissolution. Tout de suite les détails.
Au moment de la création d’une société, quel que soit le statut juridique, sa durée de vie doit être mentionnée dans les statuts. Techniquement, celle-ci est limitée à 99 ans. Toutefois, il appartient aux actionnaires de définir une durée de vie pour la société. Ainsi celle-ci peut être inférieure à la durée légale. Dans tous les cas, les associés doivent se prononcer sur l’avenir de la structure à l’approche de la date de fin de vie. Ils peuvent soit procéder au renouvellement de la durée de vie de la société, soit la prolonger pour une durée déterminée. Attention, si les actionnaires ne prennent pas de décisions au bon moment, la société pourrait faire l’objet d’une radiation. Votre société arrive à son terme et vous vous demandez sur ce qu’il faut faire ? Nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.
L’activité économique progresse au rythme des naissances et des disparitions de société. Mésentente entre les associés, difficultés économiques, besoin de renouveau… De nombreuses causes peuvent expliquer la fin d’une société.
La fermeture d’une société revêt des réalités bien différentes selon les circonstances de l’espèce. Cette rubrique détaille pour vous les différentes causes de disparition d’une société, ainsi que les mécanismes juridiques utilisés pour fermer une société de manière volontaire et anticipée.
Pour une raison ou pour une autre (impossibilité d’une procédure de redressement judiciaire ou d’une procédure de conciliation), vous décidez d’arrêter les activités de votre entreprise. Vous devez donc établir un bilan de liquidation. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Concrètement, c’est un document comptable à transmettre au Greffe du tribunal lors de la fin de vie d’une entreprise. Néanmoins, vous devez savoir que pour une déclaration de cessation d’activité, une longue démarche vous attend. Avant le dépôt de bilan, il faut d’abord engager la dissolution de la société, nommer un liquidateur et ensuite lancer le jugement d’ouverture de la procédure de liquidation. Il est important de faire la lumière sur ces points afin de bien comprendre ce qu’est réellement ce bilan.
Un entrepreneur qui souhaite suspendre l’exploitation de son activité, sans pour autant y mettre fin, doit opter pour ce qu’on appelle la mise en sommeil (pour une société) ou cessation d’activité de manière temporaire (pour une entreprise individuelle). En effet, il s’agit d’une procédure qui permet de maintenir une société active d’un point de vue juridique, mais inactif d’un point de vue économique. Revue sur les raisons de ce choix et des procédures à suivre.
Une entreprise n’est pas à l’abri des difficultés, notamment économiques. Ainsi, pour accompagner les sociétés en difficulté, le livre VI du Code de commerce a prévu des procédures collectives qui visent à les redresser ou à les liquider. Elles sont applicables aussi bien aux personnes physiques (commerçant, artisan, agriculteur...) qu’aux personnes morales (société commerciale, GIE, association...). Le Tribunal de commerce et le Tribunal de grande instance sont les institutions judiciaires qui les traitent. Il en existe d’ailleurs trois types : la procédure de sauvegarde, le redressement et la liquidation judiciaire. Bien évidemment, elles sont lourdes de conséquences, surtout sur l’entreprise en difficulté, son dirigeant et ses associés. Explications.
Dissolution et liquidation, deux termes qui sont souvent mal compris, voire confondus dans le langage courant. Mais, en réalité, il n’en est rien. Ce sont effectivement deux procédures bien distinctes qui se rattachent à la fermeture d’une société. La procédure de dissolution avec liquidation est d’ailleurs indissociable si vous souhaitez fermer une fois pour toutes votre entreprise. Bien évidemment, cette opération est strictement légiférée, ce qui implique qu’elle doit suivre certaines formalités. Découvrez ainsi les différences entre ces deux notions.
La perte d’un associé est souvent un sujet difficile à aborder au sein d’une entreprise. En effet, différentes questions peuvent se poser : quelles en sont les conséquences au regard de la société ? Doit-elle être fermée ? Comment procéder à la cession de parts entre les associés ? Et, qu’en est-il des héritiers ? Éléments de réponses.
Le boni de liquidation représente l’ensemble des sommes qui sont reversées aux actionnaires d’une entreprise lorsque cette dernière est dissoute.
Il est important de faire la distinction entre une plus-value de cession et un boni. Dans le premier cas, la plus-value représente un gain résultant de la vente volontaire de parts sociales ou d’actions. Dans le second cas, le boni représente le gain résultant d’une liquidation de l’entreprise soumise à l’impôt sur le revenu, et ce boni fait l’objet de dividendes distribués aux associés ou à l’un de leur partenaire pacsé (conjoint collaborateur ou enfants mineurs).
Le Code général sur le calcul de l’impôt dispose en ses articles 108 à 155 les différentes modalités qui définissent le cadre général de l’imposition du boni, et plus généralement qui définissent les règles qui encadrent le revenu imposable distribué.
La liquidation judiciaire d’une société vise à mettre fin à l’activité de l’entreprise. Il existe une règle de priorité, dite de privilège, afin de régler le passif d’une société : d’abord les salariés, ensuite les administrations publiques (Finances Publiques), puis les créanciers (fournisseurs) et actionnaires.
La liquidation d’une entreprise peut intervenir à tout moment, que ce soit à l’initiative d’une décision des associés ou d’un créancier. Selon l’initiateur de la procédure, la liquidation prend une forme différente : amiable ou judiciaire.
Quel que soit le type de liquidation, la procédure englobe trois étapes que sont la désignation du ou des liquidateurs, la mise en œuvre de la liquidation et sa clôture. Mais avant tout cela, il faut commencer par la dissolution effective de l’entreprise.
Comme son nom l’indique, la liquidation simplifiée des entreprises désigne une opération de mise en liquidation dont les modalités de mise en œuvre sont allégées sur certains aspects de la procédure classique que sont la vérification des créances, la vente des biens du débiteur, le règlement des créanciers et la durée de la procédure. En outre, le recours aux opérations de liquidation simplifiée est obligatoire ou facultatif, en fonction de certaines conditions stipulées par la loi, lorsqu’une procédure de redressement judiciaire n’est plus possible.
L’allègement de divers aspects de la procédure classique de liquidation dans la version simplifiée, présente de nombreux avantages pour les entreprises, puisque cela leur permet de bénéficier avec des contraintes amoindries et avec une célérité, des différents avantages qui découlent d’une mise en liquidation judiciaire de l’activité de l’entreprise.
Après avoir présenté les particularités de la procédure de liquidation simplifiée, il vous sera présenté les conditions de mise en œuvre obligatoire ou facultative de celle-ci.
Comme pour toute création ou modification d’entreprises, les formalités de dissolution-liquidation de sociétés subissent des frais de publication du PV de liquidation pour obtenir l’attestation de parution et des frais à l’ordre du Greffe du Tribunal de Commerce.